Les archives audio-visuelles sont-elles particulièrement précieuses ? Plus que les autres ?
Du fait de la fragilité de leur support ?
De leur capacité à redonner vie et mouvement aux instants éphémères ?
De rendre le passé si présent ?
Elles le sont en tout cas dans l’Impasse du Nord, de l’autrice belge Gudule (2003), où elles deviennent l’objet d’un formidable élan de solidarité entre les habitants du quartier.
Le pitch
Lilas habite à Paris avec ses parents et son chien. Elle s’ennuie un peu et est lassée des histoires d’amour de son amie Capu. Jusqu’au jour où elle tombe elle aussi amoureuse d’un jeune garçon qui rêve d’Arletty et d’être projectionniste dans le cinéma de quartier, qui ne possède que des bobines anciennes de films et d’actualités.
Mais c’est sans compter les promoteurs qui comptent bien récupérer l’Impasse du Nord. Convaincus de l’importance de sauvegarder le cinéma pour la vie du quartier et séduits par l’ambiance de ces images d’un autre temps, les voisins se mobilisent.
Un petit classique sur la tolérance, l’intergénérationnel… et le pouvoir des archives de l’image et du cinéma. A mettre entre toutes les mains des ados. mais pas que.